☰ Menu

Reproductive Health in Cameroon

Publications of members of the Department of Obstetrics and Gynecology
Faculty of Medicine of Yaounde

I – GYNECOLOGIE

Gaston FARR, Ramesh AMATYA, DOH Anderson Sama, C.C. EKWEMPU, Mokhtar TOPPOZADA, and Joseph RUMINJO

An Evaluation of the Copper-T 380A IUD's Safety and Efficiency at Three African Centers

Contraception, 1996, 53:293-298

The use of intrauterine devices in Africa is low compared with other contraceptive methods such as oral contraceptives. This study, coordinated by Family Health International, evaluated the clinical performance (safety and efficacy) of the TCu 380A IUD in three African centers, respectively, in Cameroon, Egypt, and Nigeria from 1986-1989. The 12-month unintended pregnancy rates were low for all three centers, ranging from none to 1.6 per 100 women. The 12-month discontinuation rates for all reasons ranged from 8.8 to 26.9 per 100 women. Statistically significant differences were observed among clinics for discontinuation rates for bleeding and/or pain and for planned pregnancy. The overall performance of the Tcu 380A IUDs was considered satisfactory. Thus, the limited use of IUD in Africa could be due to the lack of accessibility, lack of information about, and confidence in the method rather than to documented clinical performance.

KEY WORDS : intrauterine devices, Copper T 380A, contraceptive efficacy, Cameroon, Egypt, Nigeria, Africa

 

KOUAM L., KAMDOM-MOYO J., NGASSA P., DOH A. S. and SALIHU H. M.

Management of Ectopic pregnancy by laparotomy and subsequent fertility

J Obst Gynaecol, 1998, 18, 2 : 169-170

Department of Obstetrics and Gynaecology, Faculty of Medicine and Biomedical Science University of Yaoundé‚ I, Cameroon

During the past two decades, there bas been a profound change in the approach to diagnosis and treatment of ectopic pregnancies. In developed countries, the use of transvaginal ultrasonography together with the measurement of b hCG facilitate early diagnosis of Ectopic pregnancies, and conservative treatment can be carried out by laparotomy or by laparoscopy in the majority of cases before significant tubal distortion or rupture. It is important to that laparoscopic treatment of ectopic pregnancy (EP) depends on the development of appropriate technology and training in laparoscopic surgery. In developing countries, this method is not yet routine. The purpose of this paper is to evaluate the outcome of the treatment of EP by laparotomy in our unit where facilities for laparoscopic surgery are not available.-Attention is focused on the stage at diagnosis, intraoperative complications and subsequent fertility.

 

Kouam L *, Kamdom~Moyo J. *, Doh A.S. **, Ngassa P. *

Traitement des grossesses extra-utérines par laparotomie en pays sous-équipé. A propos d'une série de 144 Cas au CHU de Yaoundé (Cameroun>

J. Gynecol. Obstet. Biol. Reprod.,1996, 25, 8O4-8O8.

* Service de Gynécologie-Obstétrique, CHU, Yaoundé, Cameroun.

** Service de Gynécologie-Obstétrique. Hôpital Général, Yaoundé, Cameroun.

Résumé

Les auteurs analysent dans le contexte d'un pays en développement les résultats du traitement des grossesses extra-utérines (GEU) par laparotomie au cours des dernières années (1984-1993) dans le service de gynécologie et d'obstétrique du CHU de Yaoundé (Cameroun). Pendant cette période il y a eu 144 cas de GEU sur 12 507 accouchements, Soit un taux de 11 GEU pour l 000 accouchement. Dans 75 cas (52 %), la laparotomie a été réalisée en urgence à cause de signes cliniques de GEU rompue qui ont été ensuite confirmés lors de l'intervention. Dans 69 cas (47,9%), les patientes ont été mises en observation hospitalière au cours laquelle la GEU a été reconnue par cœlioscopie dans 37 cas (53,6 %) et par échographie dans 22 cas (31,9 %). Dans cette étude, les primipares (36 cas) et les secondipares (37 cas) ont été les plus atteintes par la GEU et la tranche d'âge la plus touchée se situe entre 25 et 30 ans. Le traitement radical par salpingectomie a été réalisé dans 62 cas (43,0 %) et le traitement conservateur dans 82 cas (56,9%). La principale complication peropératoire est représentée par l'hémorragie évaluée à 1000 ml dans 65 cas (45,1 %) ayant nécessité les transfusions sanguines dans 25 cas. Parmi les patientes suivies pour désir de maternité (98 cas), 16 patientes (16,3 %) ont eu une grossesse intra-utérine et 12 patientes (12.2 %) ont eu une récidive. Les auteurs constatent que la grossesse extra-utérine reste une pathologie redoutable au Cameroun. Ils concluent qu'en l'absence de méthodes de diagnostic précoce de GEU telles que l'échographie endovaginale et le dosage immunologique de l'hormone choriogonadotrophique (hCG), la laparotomie d'emblée doit être réalisée en cas de signe clinique de GEU, ce qui permet de limiter certaines complications sévères telles que l'hémorragie et le décès maternel. C'est dire que la laparotomie garde encore sa place dans le traitement des grossesses extra-utérines en pays sous-équipés.

 

Kouam L *, Kamdom Moyo J. *, Doh A.S. **, Ngassa P. *

Treatment of ectopic pregnancies with laparotomy in under equipped countries. A series of 144 cases from Yaoundé, (Cameroon).

J. Gynecol. Obstet. Biol. Reprod.,1996, 25, 8O4-8O8.

Summary :

We report in the context of a developing country the results of ectopic pregnancies treated by laparotomy in the last ten years (1984-1993) in the maternity unit of the Teaching Hospital Yaoundé (Cameroon). There were 144 cases of ectopic pregnancies from a total of I2,507 deliveries; this corresponds to 11 cases of ectopic pregnancies for 1,000 deliveries. in 75 cases (52%) the patients were operated in emergency situations with clinical signs of ruptured ectopic pregnancy which were later confirmed at laparotomy. in 69 cases (47.9%). The patients were retained in hospital for definitive diagnosis and in the follow-up, the diagnosis was confirmed by laparoscopy in 37 cases (53.6%) and by ultrasonography in 22 cases (31.9%). la this study the frequency of ectopic pregnancy was most common among primiparous women (36 cases) and second parity (37 cases). The highest frequency of ectopic pregnancies was found in women in the age between 25 and 30 years. Radical treatment of ectopic pregnancy was performed in 62 cases (43.0%) and conservative treatment in 82 cases (56.9%). The main complication during the operation was represented by severe hemorrhage in 65 cases (45.1%); blood transfusion was required in 25 cases. Among the patients who were followed up in the prenatal clinic (98 cases) 16 patients (16.3%) presented an intra-uterine pregnancy and 12 patients (12.2%) a recurrence of ectopic pregnancy ectopic pregnancy is a frequent pathology in Cameroon. In the absence of methods for early diagnosis of ectopic pregnancy such as endovaginale ultrasonography and the measurement of beta human chorionic gonadotropin (b hCG), primary use of laparotomy is necessary when clinical signs of ectopic pregnancy exist. This procedure permits the avoidance of severe complications such as hemorrhage and maternal death. It can be said that laparotomy still has its place in the treatment of ectopic pregnancy in developing countries.

Mots-Cles : Grossesse extra-utérine. Diagnostic. Laparotomie. Complications.

Key Words : Ectopic pregnancy. Diagnosis. Laparotomy. Complications.

Tirés à part : L. KOUAM, Service de Gynécologie-Obstétrique, CHU, B.P. 2118, Yaoundé, Cameroun.

 

Nko'o Amvene S, Biwole M, Kasia J.M., Shasha W., Essame Oyono J.L, Kamdom Moyo J., Doh AS, Edzoa T.

La grossesse extra-utérine en milieu tropical. Une étude échographique de 93 cas consécutifs

J radiol, 1993, t74, 11 : 589-592

Peu de données ultrasonographiques sur la grossesse extra-utérine (GEU) sont disponibles concernant la femme africaine. Nous rapportons dans cette étude le profil échographique de la GEU chez 93 patientes camerounaises. L'étude a eu lieu dans une unité d'échographie rattachée au CHU de Yaoundé de février 1991 à février 1993. Pendant cette période, 96 GEU ont été examinées dans cette unité, dont 69 par voie vaginale. Les critères de GEU étaient la présence d'un embryon en position extra-utérine, ou la mise en évidence d'un sac gestationnel ou d'une masse annexielle distincte de l'ovaire associée à un épanchement péritonéal liquidien. La GEU a été considérée rompue en cas d'hémopéritoine visible dans les récessus péritonéaux supérieurs. L'âge moyen des patientes était de 29 ans (intervalle 17-42). Les signes cliniques les plus fréquents ont été la douleur (88 %), l'aménorrhée (84 %), les métrorragies (72 %), la tendance syncopale (14 %) et la masse pelvienne (9 %). Le test de grossesse avait été obtenu chez 20 patientes (21 %) et était positif. La grossesse était tubaire dans 93 cas (97 %) et abdominale dans 3 cas (3 %). Elle était rompue dans 46 cas (49 %) mais 75 o/o des cas avaient un épanchement peritoneal significatif Des anomalies annexielles étaient présentes dans 92 % des cas et des anomalies uterines dans 40 % des cas (épaississement endométrial pseudo-sac myome uterin) Un cas gestationnel était visible chez 73 patientes (78 %> avec un embryon vivant chez 31 d'entre elles (33 %) Une masse annexielle non spécifique était présente chez 14 patientes (15 %). La voie vaginale a été supérieure à la voie abdominale pour les 12 patientes où les deux avaient été réalisées.

La GEU se présente encore trop souvent rompue dans nos pays; un grand effort reste à faire pour amener les patientes à consulter tôt, et les médecins à suspecter systématiquement cette entité. L'échographie par voie vaginale peut permettre un diagnostic précoce et doit être encouragée comme examen de première intention dans cette pathologie.

Travail des départements de Radiologie et imagerie Médicale, de Gynécologie-Ostétrique et de Chirurgie. Faculté de Médecine et des Sciences Biomédicales. Université de Yaoundé I. Yaoundé. Cameroun.

Tirés à part: 5 Nko'o Amvéne.

 

Kasia J, Raiga J, Doh A.S, Biouele J-M, Pouly J, Kwiatkowski F, Edzoa T, Bruhat M-A.

Laparoscopic fimbrioplasty and neosalpingostomy. Experience of the Yaoundé General Hospital, Cameroon (report of 194 cases)

Eur J Obstet Gynecol Reprod Biol, 1997,73 : 71-77

Abstract

Objective(s):

To study the fertility resuits after laparoscopie distal tuboplasty and compare them with the data in the literature.

Study design:

194 laparoscopic distal tuboplasties were carried out from May 1992 to May 1994 in the Yaoundé General Hospital (Cameroon).

The results were analysed according to the age of the patients, the type and duration of infertility, past history of abortion, laparotomy and Chlamydia trachomatis infection, the tube and adhesion scores, surgical procedures and achievement of pregnancy. The fertility rates were calculated according to Cramer's method. The cumulative pregnancy rate curves were drawn Up from the life table and compared using the Log-Rank test.

Results:

53 patients obtained pregnancy (27.3%) of which 45 were inter-uterine (23.2%) and 8 ectopic (4.1%). Of the 45 intra-uterine pregnancies (IUP), 36 were obtained after fimbrioplasty (33.3%) and 9 after neosalpingostemy (10.5%).

The monthly fertility rate at one year was 1.4%. The rate of IUP for tube stages I and Il is significantly higher than that for stages III and IV (p<0.001 ) However the rate of ectopic pregnancies (EP) is proportional to damage to the tubes. Infection with Chlamydia trachoMatis, and residual inflammation could have an effect on the achievement of pregnancy.

Conclusion(s):

Our results are similar to those found in the literature. The tube stage thus remains the decisive factor in terms of fertility (Cox:p<0.001). Operative Iaparoscopy is the best alternative in our countries compared with laparotomy for distal tubal pathology.

Keywords: Fimbrioplasty; Neosalpingostomy; Intra-uterine pregnancy Ectopic pregnancy

 

Kasia J.M, Canis M, Glowaczower E, Doh A.S, Bruhat M.A.

Introduction of gynecologic endoscopic surgery in an African setting

Int J Gynecol Obstet 1994,45, 261-264

Abstract

The new operative endoscopic techniques have been fully tried in the industrialized world and have spread to all surgical specialties. These new technologies present an obvious advantage for certain gynecologic pathologies which are particularly common in Africa. For pelvic inflammatory diseases, ectopic pregnancies and tubal sterility, laparoscopic surgery enables an initial assessment of disease, a less traumatic treatment and therefore a better long-term prognosis for fertility and reduced postoperative morbidity. Recently, an operative endoscopic unit performing laparoscopic surgery and endoscopic resections was created at the Centre Hospitalo-Universitaire de Yaoundé in Cameroon. This facility is the result of close collaboration between the University of Yaoundé and the University Hospital of Clermont-Ferrand. This operative endoscopic unit has been functioning since April 1992. The authors discuss the difficulties involved in such projects, such as initial investment, maintenance of equipment and in particular training of the surgical team.

Keywords: Africa; Coelioscopy; Pelvic inflammation disease; Ectopic pregnancy; Sterility

 

II – OBSTETRIQUE

Kouam L, Kamdom-Moyo J.

Les facteurs de risque fœtal dans les accouchements gémellaires Une analyse critique de 265 cas

Fetal risk factors in twin pregnancies. Critical analysis of 265 cases.

Résumé (Français)

Les auteurs présentent une analyse critique de la mortalité périnatale portant sur 265 cas d'accouchement gémellaires colligés entre 1982 et 1993 à la maternité du CHU de Yaoundé (Cameroun). Au cours de cette période, 14277 accouchements ont été effectués. La fréquence des accouchements gémellaires est de 1,8%. L'accouchement a été spontané dans 89,6% des cas et par césarienne dans 10 % des cas. Dans 3 cas le second jumeau a été accouché par césarienne après l'accouchement spontané du premier jumeau. La mortalité périnatale évaluée à 6,9% (37 cas) a été analysée suivant les facteurs de risque fœtal tels que l'âge gestationnel, le mode d'accouchement, la présentation des fœtus, le poids de naissance, le rang de naissance et l'intervalle de temps entre la naissance du premier et celle du deuxième jumeau. La mortalité périnatale des jumeaux prématurés avec 25 cas de décès fœtaux représente environ deux tiers des décès fœtaux de cette série. Vingt deux cas de décès fœtaux observés dans le groupe de deuxièmes jumeaux représentent plus de la moitié de la mortalité fœtale totale. L'intervalle de temps entre les deux naissances est un facteur important dans le pronostic fœtal du deuxième jumeau. Pour un intervalle de temps supérieur à 20 minutes, 14 cas de décès de deuxième jumeaux ont été observés contre 8 cas de décès fœtaux pour un intervalle de temps inférieur ou égal à 20 minutes. Une sur-mortalité fœtale (16 cas) a été enregistrée dans la présentation du siège. Nous concluons que l'amélioration de la mortalité périnatale dans les grossesses gémellaires doit être recherchée dans la prévention de la prématurité. La présentation du siège est un facteur de mauvais pronostic devant lequel il faut savoir élargir les indications des césariennes prophylactiques pour améliorer le pronostic fœtal. L'accouchement du deuxième jumeau doit être effectué avec une vigilance particulière dans un délai inférieur à 20 minutes. Le taux de mortalité fœtale intrapartum est un indicateur qui doit constamment nous obliger à revoir nos méthodes de surveillance de travail et d'accouchement.

L'accouchement en cas de grossesse gémellaire présente plus de risque fœtal qu'en cas de grossesse unique. La mortalité périnatale élevée est souvent attribuée à l'hypotrophie fœtale et surtout à la prématurité fréquemment observée dans les grossesses

Mots clés: Accouchement. - Grossesse gémellaire. - Epidémiologie. -Mortalité périnatale.

Summary (English):

The authors report their critical analysis of perinatal mortality concerning 265 twin pregnancies collected between 1982 and 1993 in the Maternity Unit of the Yaoundé (Cameroon) Teaching Hospital Group. There were a total of 14,277 deliveries during this period. The twin pregnancy rate was 1.8 per cent. Delivery was spontaneous in 89.6 percent of cases and by cesarean section in 10 percent of cases, In 3 cases the second twin was delivered by section after spontaneous delivery of the first twin. Perinatal mortality evaluated at 6.9 per cent (37 cases) was analyzed according to fetal risk factors such as gestational age, type of delivery, fetal presentation, birth weight, birth rank and the time interval between birth of the first and second twin. Perinatal mortality of premature twins with 25 fetal deaths accounted for approximately 2/3 of the fetal deaths in this series. Twenty-two cases of fetal deaths seen in the group of second twins accounted for more than half of all fetal mortality. The time interval between the two births was an important factor in the fetal prognosis of the second twin. There were 14 cases of death of the second twin for a time interval longer than 20 minutes as compared with 8 fetal deaths for an interval of 20 minutes or less. breech presentation was associated with abnormally high fetal mortality (16 cases). Our conclusion is that improved perinatal mortality in twin pregnancies must be sought by preventing prematurity. Breech presentation is a factor of poor prognosis, in which it is important to widen indications for prophylactic cesarean aimed at improving fetal prognosis. Particular care must be taken when delivering the second twin within an interval of less than 20 minutes. intrapartum fetal mortality rate is an index which should lead us to constantly review our methods of monitoring labor and delivery.

Key words : Delivery. - Twin pregnancy. - Epidemiology. -Perinatal mortality.

Service de Gynécologie-Obstétrique, CHU, YAOUNDÉ (Cameroon).

Tirés à part: Dr KOUAM, adresse ci-dessus.

 

Kouam L, Kamdom Moyo J, Doh AS

Spontaneous Abortion Of The First Fœtus In Twin Pregnancy And Late Spontaneous Delivery Of The Second Twin

Zentralbl Gynakol 1995, 117, 604-607

Summary

The authors report a case of a diamnial-dictorial pregnancy with spontaneous abortion of the first fetus and late spontaneous delivery of the second twin. The intra-uterine death of the first fetus was diagnosed by sonography in the 16th week of pregnancy. The intra-uterine development of the second twin was normal and the spontaneous delivery was in the 32 week of gestation.

As conclusion, the authors recommend diagnosis of twin pregnancy with distinction between monochorial and dictorial placenta should be made by sonography as early as possible.

Key words : Twin pregnancy- spontaneous abortion – spontaneous delivery

 

Kouam L, Kamdom Moyo J, Doh AS

Spontanabort des einen Zwillings und spätere Spontangeburt des überlebenden zwillings

Zentralbl Gynakol 1995, 117, 604-607

Zusammenfassung : (German)

Es wird über eine diamial-dichoriale Zwillingsschwangerschaft mit Spontanabort des einen Zwillings und späterer Spontangeburt des überleden Zwillings berichtet. Der intrauterine Fruchttod des ersten Zwillings wurde sonographisch in der 16. SSW festgestellt. Der zweite Zwilling konnte sich intrauterin entwickeln, und in der 32. SSW kam es zur Spontangeburt eines lebeden Kindes.

Als Schlußfolgerung wird empfohlen, die Diagnose einer Zwillingsschwangerschaft mit Unterscheidung zwischen mono- und dichorialen Eihäuten zum frühstmöglichen zeitpunkt zu stellen.

Schlüsselwörter : Zwillingsschwangerschaft – Spontanabort – Spontangeburt

 

Nasah BT, Leke RJI, Doh AS, Kamdom Moyo J, Fomulu J, Njikam OM

The risk approach for reducing maternal mortality : the Yaoundé experience

Int J Gynecol Obstet, 1991, 36 : 195-201

Abstract

A review of the strategy of the risk appproach to maternal care in the obstetricsa and gynecology services of CUSS over a 12-year period has been reported. By combining antepartum, and postpartum family planning components and by a rational deployment of personnel and restricted resources, the maternel mortality ratio was decreased by up to 60% in one unit and maintained at 0 – 0.84 per 1000 in the other unit. The package is proposed as a prototype for Africa and developing world.

Key word : Risk approach, Maternal mortality, Political commitment

 

Doh AS, Ngu Blackett K, Tasang A, Zekeng L

A laboratory study of the pre-eclampsia syndrome in Yaounde, Cameroon.

Int J Gynaecol Obstet, 1996, 2 : 55-58

Abstract

Objective :

To study a group of patients with pre-eclampsia, to compare the findings with those of a matched group of normotensive pregnant subjects and to determine any prognostic factors which could be used for screening so as to rationalize the use for medical resources.

Method : An open prospective study of 35 patients with pre-eclampsia and 35 age-matched normotensive controls recruited from an antenatal clinic at Yaounde. We studied their clinical, haematological, biochemical and immunological profiles.

Result : Compared to controls, significant differences in the patient-group were : a higher incidence of first pregnancy, multiple pregnancy, and pregnancy with a new partner together with a poorer outcome of pregnancy. Their packed cell volume and fibrinogen levels were also raised. Thirty-one had thrombocytopaenia, and 32 had fibrinogen degradation products>10 mg/l.IK(log2) levels were raised in mothers with pre-eclampsia and their offspring, and these babies had reduced levels of IgG.

Conclusion : These results confirm the poor outcome of patients with pre-eclampsia, suggest that the desease may have an immunopathogenic mechanism, and show the predictive value of the haematological changes which can be used to select patients for referral to specialised unit.

Key word : pre-eclampsia, immunological aetiology, laboratory investigations in management.

 

Doh AS, Kamdom Moyo J, Kouam L

Ligature des trompes par Minilaparotomie dans le post-partum immédiat après l’accouchement par voie basse. Une analyse rétrospective de 253 cas à la maternité du CHU de Yaoundé (Cameroun).

Post partum tubal ligation following vaginal delivery

Contracept Fertil Sex. 1996, 24 (1) :49-51

Résumé (Français)

Les auteurs rapportent les résultats d’une étude rétrospective portant sur 253 cas de ligature des trompes réalisées après les accouchements par voie basse à la maternité du CHU de Yaoundé (Cameroun) entre janvier 1985 et décembre 1989. La ligature des trompes selon la méthode de Pomeroy a été effectuée par minilaparotomie sous anesthésie locale. La fréquence des ligatures après les accouchements par voie basse évaluée à 3,8% est restée presque constante au cours de la période d’étude. les auteurs constatent que la plupart des patientes n’expriment le désir de la ligature des trompes que lorsqu’elles ont plus de cinq enfants vivants. Nous n’avons observé aucun décès maternel post-opératoire; cependant nos complications per et post-opératoire (1,6%) peuvent être améliorées en accordant plus d’attention à la procédure oératoire. Ils concluent qu’en l’abscence des équipements techniques modernes, la ligature des trompes par minilaparotomie doit garder sa place dans les méthodes de contraception pour la limitation des naissances dans les pays en développement.

Mots clés : Accouchement par voie basse, Ligature des trompes, Complications

Summary  English)

The authors report the results of a retrospective study of 253 cases of tubal ligation collected between january 1985 and december 1989 in the maternity unit of the Yaounde Teaching Hospital. The tubal ligations were done through minilaparotomy with local anesthesia using the technique of Pomeroy. The frequency of tubal ligation evaluated at 3.8 per cent did not change during the period of this study. The authors note that the majority of patients in this study wished a tubal ligation only when they have 5 or more surviving children. We have no post-opérative death, but our complication rate of 1.6% can be improved upon by paying more attention to operative detailes. Tha authors conclude that because of poorly equiped medical infrastructures in the context of developing countries tubal ligation through minilaparotomy should be promoted as a contraceptive method in family planning programms.

Key words : Vaginal delivery, tubal ligation, complications.

 

Tantchou J, Leke RJI, Doh AS

Is routine antenatal care maternal serum alpha-foetoprotein screening test cost effective in Cameroon ?

Ann Univ Santé, 1990, 7 : 2-3

Summary

We Have measured alpha foetoprotein (AFP) levels in the serum of 462 pregnant women between 4 and 40 weeks of gestation in relation to pregnancy outcome. The results show that routine measurement of AFP in antenatal care clinics is not cost effective in Cameroon since there is no significant relationship between AFP levels and pregnancy outcome.

Key words : AFP, pregnant woman, pregancy outcome.

Résumé :

Le taux d’alpha foetoprotéine (AFP) dans le sérum maternel a été déterminé chez 462 femmes de la clinique prénatale à haut risque en relation avec le résultat d’accouchement. les résultats nous montrent que la détermination des taux d’AFP n’est pas indiquée comme test de routine pour les cliniques anténatales au Cameroun.

Mots clés : AFP, grossesse, résultat d’accouchement.

 

Tantchou J.K*., Fomulu J**, Doh A.S**, Nasah B.T**

Can maternal serum testosterone: FHS and Testosterone : estradiol ratios give better predive values for prenatal sex determination ?

Ann Univ Santé, 1990,7, (2-3)

Résumé (Français)

Dans l’intérêt de pouvoir prédire le sexe du fœtus à partir du dosage des hormones circulantes, nous avons déterminé la concentration du testostérone total (TT), du FSH et du 17ßE2 par la méthode de radio immuno essai (RIA) dans le sérum de 155 femmes entre 4 et 38 semaines de gestation. La concentration moyenne du TT était de 3.05±1.60 nmol/l chez 76 femmes portant les fœtus femelles. Une différence significative entre ces moyennes a été observée seulement entre 13 et 16 semaines de gestation (2.67±0.97 nmol/l pour les filles et 3.71±38 n mol/l pour les garçons (P < 0.05).

Pour le FSH, la concentration moyenne chez les femmes ayant les fœtus femelles était plus élevée que chez les femmes ayant les fœtus mâles (5.40±1.30 UI/l vs 4.98±1.36 UI/l). Toutefois on pourrait prédire seulement 21% des femelles et 18% des mâles.

Il n'y avait pas de différence significative pour les concentrations de E2 à aucun moment de la grossesse avec une moyenne de 19.634±13.397 p mol/I pour les femmes ayant des fœtus femelles et 18.014±0.847 p mol/l pour les femmes ayant des fœtus mâles.

La combinaison des hormones n'a pas amélioré le diagnostic puisque moins de 20% et moins de 15% pouvait effectivement être diagnostiqués respectivement comme fœtus mâle et femelle en utilisant les rapports T : FSH ou T : E2.

En conclusion nous croyons que comme il a été démontré dans d'autres études, y compris la notre, les hormones sériques maternelles, voire la combinaison sont un mauvais index pour prédire le sexe du fœtus.

Summary (English)

In an attempt to determine whether hormone analysis in peripheral blood of pregnant women could accurately be used to predict fetal sex, total testosterone (TT), FSH and 17ßE2 were measured by RIA in serum of 155 women between 4 and 38 weeks of gestation. The mean TT was 3.05±1.60 nmol/l in serum of 76 women with female fetuses. A significant difference in these means was observed only between 13 and 16 weeks (2.67±0.97 nmol/L for female versus 3.71±1.38. nmol/L for males with P<0.05) of gestation.

As far as the FSH goes, the mean in women with female fetuses was higher than in women with male fetuses (5.40±1.30 IU/l vs 4.98±1.36 IU/l, P<0.05). However, only 21 % of female and 18% of male could accurately be predicted.

There was no significant difference in the E2 level at any stage of pregnancy with an average of 19,634±13,397 pmol/l for women with female fetuses and 18,014±10,847 pmol/l for women carrying male fetuses.

*Medical Research Institute (IMPM), Yaoundé‚

**Department of Obstetrics and Gynaecology (CUSS) University of Yaoundé

 

TANTCHOU J.K *., DOH A.S **., NASAH B.T.**

Maternal Serum Alpha-Foetoprotein As An Indicator For Low Birthweight And Preterm Delivery

Ann. Univ. Santé,1990‚7 :2-3)

*: Medical Research Institute (IMPM Yaoundé (for correspondences)

** University Centre for Health Sciences(CUSS) Yaoundé

Summary (English)

In an attempt to use biochemical markers for prediction of unfortunate pregnancy outcomes such as low birthweight (LBW) and preterm delivery (PTD), maternal serum alpha foetoprotein (MSAFP) was determined in 462 subjects attending the high risk antenatal care clinic of University Hospital Centre of Yaoundé. During the first 14 weeks of gestation, there was a significant negative correlation between MSAFP and babies birthweight (r = 0,078, p <0,01). The correlation with gestational age at delivery does exist but it is not significant (r = 0.079, p> 1).

We concluded that, AFP level is lower in the peripheral blood of pregnant women with LBW infants than in that of women with MBW infants during the lst trimester of pregnancy. In other words, you could predict delivery of LBW infants by determining MSAFP level before the 12th week of gestation. Nevertheless prediction of PTD cannot be done using MSAFP level as a biochemical marker.

Résumé (Français)

Dans le but d'utiliser des marqueurs biochimiques pour prédire les devenirs malheureux d'une grossesse tel, petit poids de naissance (PPN) ou accouchement Prématuré (AP), le taux d'alpha foetoprotéine (AFP) du sérum maternel a été déterminé chez 462 sujets de la clinique prénatale à haut risque du Centre Hospitalier universitaire de Yaoundé. Pendant les 14 premières semaines de grossesse, il y avait une corrélation négative significative entre le poids des bébés à la naissance et le taux d'AFP de sérum maternel. (r=0,78 P < 0.01). La corrélation avec l’âge gestationnel à l'accouchement existe mais elle n’est pas significative (r = 0.79, p> 1).

Nous avons donc pu tirer de cette étude, des conclusions suivantes : le taux d'AFP est moins élevé dans le sérum des femmes ayant des bébés à poids de naissance normal (PNN) pendant le 1er trimestre de grossesse. En d'autres termes, on peut prédire la naissance des bébés à PNN en utilisant le taux d'AFP dans le sérum maternel avant la 12e semaine de grossesse. Néanmoins, la prédiction d'AP ne peut être faite en utilisant le taux d'AFP sérique de la mère comme indicateur.

 

III – ONCOLOGY

Doh A.S.

Department of Obstetrics and Gynecology, Faculty of Medicine and Biological Sciences, University of Yaoundé I, Yaoundé, Cameroon

Treatment of Pre-malignant Lesions of the Cervix using Semm's Cold Coagulator in Yaoundé, Cameroon

Contraception 1996;53:293-298

ABSTRACT

Objective:

Invasive carcinoma of the uterine cervix contributes to more than 70% of gynecological malignancies seen in Yaoundé, Cameroon. The percentage in developed societies is much smaller due to the introduction of screening techniques and the treatment of pre-invasive lesions.

The aim of this study was to determine the viability and efficacy of "cold coagulation" in the treatment of pre-invasive cervical lesions.

Method:

We carried out a prospective, non-randomized study at the University Teaching Hospital, C.H.U., Yaoundé between March 1989 and December 1991. One hundred and five women were recruited from our clinics based on the results of cervical smears or clinical appearance of the cervix. Patients underwent cold coagulation, cone biopsy or, rarely, simple hysterectomy depending on the histology report, age and parity of the patient, and her informed choice. Follow-up was for at least a year and consisted of a clinical, cytological and colposcopic examination.

Results:

Only the 80 patients who had their cervical lesion treated using Semm's cold coagulator are reported. The cure rate of more than 90% at 1 year for the patients who turned up for follow-up is evidence that this method of treatment is adequate for the management of pre-invasive lesions.

Conclusion:

Conservative management of CIN lesion's is possible even in developing countries, provided screening facilities are made available for early diagnosis. Patients also need to be encouraged to make use of these services.

Key words: Pre-invasive cervical lesions; cold coagulation.

 

Doh, A.S., Shasha W.

Department of Obstetrics and Qynaecology CHU Yaoundé, Cameroon

A Clinico-PathologicaI Study of Ovarian tumors in Yaoundé – Cameroun.

West Afr J Med 1994,13(4) :196-199

Summary

During the period January 1984 to December 1989, we treated 128 patients with ovarian neoplasm 82.04% patients had benign tumors while the remaining 17.96% had ovarian cancer. Epithelial tumors were the commonest histological type (67.2%) followed by teratomas (17.19%). Most patients were of low parity, With 31.70% of patients with benign tumors and 11.11% of cancer patients, presenting also with Infertility. An unfortunate feature of this study, as in most others from developing countries, is that patients since survival in such cases is a function of clinical stage and histologic type. One hundred and seventeen patients were treated by surgery (91.4%).Chemotherapy was used as an adjunctive treatment in 65.22% of cancer cases.

Key Words: Ovarian neoplasm, benign, malignant, late presentafion.

Résumé

Pendant la période de janvier 1984 a décembre 1989, nous avons trait‚ 128 patientes souffrant de tumeurs ovariennes. 82.04% de ces patientes avaient une tumeur bénigne tandis que les autres, soit 17.96% souffraient d'un cancer ovarien. Les tumeurs épithéliales étaient les plus courantes d’après l’étiologie, suivies des tératomes (17.19%). La majorité‚ des patientes était de parité basse avec 31,70% de patientes ayant des tumeurs bénignes et 11,11 % des malades cancéreuses étaient aussi infertiles. Un fait malheureux dans cette étude, comme dans plupart d'autres pays en voie de développement, est que les malades se présentent tard pour le traitement. Le résultat est ainsi pauvre pour les malades cancéreuses puisque la survie dans ces cas est fonction du stade clinique et du type histologique. 117 des patientes étaient traitées chirurgicalement (91.4%). La chimiothérapie a été utilisée comme traitement adjuvant pour 62.21% des malades cancéreuses.

 

DOH A.S. *, KASIA J.M. *, SHASHA W. **

Le cancer de la vulve à Yaoundé (Cameroun)

GYNECOLOGIE, 1995,3,4,220-223

Résumé:

Nous présentons une étude rétrospective de 45 cas de cancer de la vulve colligés au CHU et à l'Hôpital Général de Yaoundé pendant 12 ans.

Nos patientes, bien qu'atteintes de formes évoluées, ne présentaient pas de différences socio-démographiques et histologiques par rapport aux pays développés.

Dans notre série, 43 patientes sur 45 ont été traitées chirurgicalement. La survie à 5 ans a été difficile à déterminer du fait que la plupart des malades ne respectaient pas les rendez-vous de suivi.

Le corps médical et le reste de la population en Afrique méritent d’être éduqués et informés sur l'aspect clinique de cette pathologie.

Mots clés : Cancer vulvaire.

Summary:

Cancer of the vulva in Yaoundé (Cameroun). Gynécologie, 1995,3,4,220-223

A retrospective analysis of 45 patients with vulvar carcinoma seen at the University Teaching Hospitals, Yaounde, Cameroon, over a 12 year period was carried out. The sociodemographic characteristics of these patients and the histological type of tumor were not different fromt those in developed societies. Our patients, however, presented late and had massive tumors. 43 patients were treated surgically. Survival rates cannot be accurately determined because of poor attendance at follow-up.

In Africa, the medical corp and the rest of the population need to be educated on the clinical aspects of this disease.

Key words: Cancer of the vulva.

 

Doh A.S., Choundong V.N.N

Double Primary Malignancies in Patients with Gynaecological Cancers

Afr J Reprod Health 1997; 1 (2) : 96-102

ABSTRACT

The diagnosis of double primary cancers may be enhanced by greater clinical awareness and interest in such patients. A retrospective study involving the analysis of patient files and operative registers was carried out at the University Hospital Centre (UHC), Yaounde, Cameroon. Thirteen cases of double primary cancers, each involving at least one gynaecological malignancy were managed over a nine year period at the University Hospital Centre. Nine different cancer associations were identified. There was a preponderance of cervical cancer reflecting the high prevalence of this malignancy in our environment. Apart from the association between cervical and breast cancers that occurred in four patients, and cervical and large bowel cancers that occurred in two patients, no other preferential cancer association were observed. A patient with a gynaecological malignancy requires a thorough initial evaluation and life long follow-up in order to diagnose any possible second primary malignancy.

Résumé

Les malignités primaires doubles chez les patients atteints de cancers gynécologiques Le diagnostic des cancers primaires doubles peut être amélioré par une meilleure sensibilisation des milieux cliniques et par un intérêt renforcé‚ à l'égard des patients atteints de tels cancers. Le but de cette étude était d'attirer l'attention du corps médical sur le fait que certains patients peuvent être atteints de plus d'un cancer primaire à la fois. Une étude antérieure dans laquelle figurait une analyse de dossiers de patients et de registres chirurgicaux a été menée au Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Yaoundé(Cameroun). Treize cas de cancers primaires doubles comportant au moins un cas de tumeur gynécologique, étaient suivis sur une période de neuf années au Centre Hospitalier Universitaire en question. Neuf différentes associations de cancer étaient identifiées, avec une prépondérance de cancers cervicaux, ce qui reflète la haute fréquence de ce type de cancer dans notre environnement. Mis à part les associations entre d'une part les cancers cervicaux et ceux du sein qui survinrent chez quatre patients, et d'autre part entre les cancers du gros intestin et les cancers cervicaux qui survinrent chez deux patients, aucune autre association prédominante de cancer n'était observée. Un patient atteint d'un cancer gynécologique requiert une complète évaluation de base et un suivi médical tout au long de sa vie afin de dépister tout éventuel deuxième cancer primaire.

KEY WORDS: Multiple primary gynaecological cancers, Cameroon

 

Doh AS, Juimo AG

Valeur de la lymphographie dans le bilan pré-thérapeutique du cancer précoce du col utérin

Rev Im Méd, 1993,5 : 247-250

Résumé

Le but de cette étude a été d'évaluer la fiabilité de la lymphographie pour la stadification du cancer précoce utérin. Patientes et méthodes : L'envahissement lymphatique a été étudié de façon prospective par lymphographie chez 33 femmes africaines ayant un cancer précoce du col utérin. Le stade clinique était lA (N=2) 18 (N=B), 2A (N=18) selon la classification de la FIGO. Toutes les patientes ont eu une hystérectomie radicale avec ou sans radiothérapie d'appoint une à deux semaines après la lymphographie. Chez 11 patientes une infection pelvienne a été constatée. 

Résultats:

La performance de la lymphographie pour l'extension ganglionnaire lymphatique a été de 6% de sensibilité et 62% de spécificité. La valeur prédictive positive de 29 % et la valeur prédictive négative de 84 %.

Discussion:

Ces résultats décevants nous conduisent à reconsidérer le rôle de la lymphographie. Le taux de faux positif peut être en rapport avec la prévalence élevée d’infractions du pelvis et des pieds dans notre population. Nous pensons maintenant que la lymphographie ne relève pas de l'examen de routine pour les stadifications du cancer précoce du col utérin.

Mots-clés : Utérus, cancer - Lymphographie, ganglions - Lymphographie

 

Doh AS, Juimo AG

Value of lymphography in the staging of early cancer of the uterine cervix

Rev Im Méd, l993,5 : 247-250

Abstract :

The aim of this study was to assess the accuracy of lymphography for staging of early cancer 0f the uterine cervix. Patients and methods: Lymph node involvement was prospectively studied by lymphography in 33 African women with early cancer of the uterine cervix. Clinical staging indicated stage lA (N=2), lB (N=13), 2A (N=18) according to FIGO classification. All patients underwent radical hysterectomy, with or without post-operative radiotherapy, from one to two weeks after lymphography. In 11 patients, a pelvic infection was detected.

Results:

Accuracy of lymphography for lymph node extension was 61%, sensitivity 57%, specificity 62%, positive predictive value 29% and negative predictive value 84%.

Discussion:

These disappointing results lead us to reconsider the role for lymphography. The false positive rate may be related to the high prevalence of pelvis and feet infections in our population. We now believe that lymphography is not relevant as a routine examination for staging of early cancer of the uterine cervix.

Key words Uterus, carcinoma - Lymph nodes - lymphography

 

Yomi J., Monkam G., Tagni D., Doh A.S.

Prise en charge thérapeutique des cancers du col utérin a Yaoundé A propos d'une série de 111 malades

Med. Trop. 1996 ; 56:159-162

Résumé

Sur une période de 3 ans, 111 patientes porteuses d'un cancer du col utérin histologiquement confirmé ont été prises en charge dans le Service de Cancérologie et Radiothérapie de l’Hôpital Général de Yaoundé au Cameroun. Les moyens thérapeutiques disponibles consistaient en l'utilisation, de façon isolée ou associée, de la chirurgie et des rayons gamma d'une énergie moyenne de 1,25Mev du cobalt 60. Cette insuffisance de moyens thérapeutiques et le caractère limité des bilans d'extension pré-thérapeutiques ont impliqué d'adapter les stratégies thérapeutiques. Dans cette série, 32 patientes n'ont pas pu faire l'objet d'une association radiothérapie/chirurgie, soit par insuffisance de moyens financiers, soit parce qu'elles étaient à un stade trop avancé. L'association radiothérapie/chirurgie a pu être utilisée chez les 7 autres patientes selon des stratégies variables en fonction de l'extension initiale. La médiocrité des résultats obtenus était directement liée au caractère approximatif du bilan initial et à l'absence de curiethérapie endocavitaire et interstitielle.

Mots-Clés : Cancer du col utérin - Radiothérapie - Chirurgie - Afrique noire.

 

Yomi J., Monkam G., Tagni D., Doh A.S.

Management 0f cervical carcinoma in Yaounde. A 111-case series

Med. Trop. 1996 ; 56:159-162

Abstract

Over a 3-year period, 111 patients presenting histologically documented cervical carcinoma were treated in the Department of Cancerology and Radiotherapy at the General Hospital in Yaoundé, Cameroon. Available therapeutic modalities included surgery and radiation therapy with a mean energy of 1,25 Mev of cobalt 60 which were used alone or in combination. Therapeutic strategies had to be adapted to these poor facilities based on poor pretreatment assessment of involvement. Thirty-two patients were not treated using both surgery and radiation therapy due to either insufficient financial resources or advanced disease. Seventy-nine patients were treated with both surgery and radiation therapy in various combinations depending on initial disease stage. The low quality of results was directly related to poor pretreatment assessment of extent and the unavailability and endobrachytherapy.

KEY WORDS - Cervix carcinoma - Radiation therapy -Surgery - Black Africa.

 

Yomi J., Mbakop A., Andze, G. Doh A.S., Takongmo S., Sosso M., Bejanga B.J., Pagbe J.J., Angwafo EE, Edzoa T.

Traitement des cancers du sein aux stades precoces T1 petit T2 N-. Notre experience a l'Hopital General de Yaounde. A propos de vingt et un cas

Sem Hop Paris 1996; 72: n°23-24 : 713-717

Résumé :

De février 1989 à février 1993, une série de 21 malades atteints de carcinome mammaire T1 petit T2 N- M0 a été traitée dans le service de Radiothérapie de l’Hôpital Général de Yaoundé ; selon un protocole allégé, une chirurgie première conservatrice type tumorectomie (3 cas) et quadrantectomie (4 cas) était réalisée suivie d'une irradiation post-opératoire. Dans 14 cas, une chirurgie radicale selon Patey précédait une radiothérapie loco-régionale. Le traitement général comportait uniquement une hormonothérapie sans chimiothérapie. Après un recul de 4 années, 5 cas soit 23,8 % de rechute ganglionnaire et/ou métastatique ont été notés. A la lumière des données récentes de la littérature, nous analysons les causes de ces échecs thérapeutiques inattendus dans ce groupe de tumeur reconnu de bon pronostic. Le problème de l’incapacité‚ des facteurs pronostics définis actuellement à l'aide de caractéristiques histologiques et biologiques à détecter tous les cancers particulièrement agressifs a été posé. Une revue générale quoique limitée de nouveaux facteurs retenus essentiellement sur des bases moléculaires et géniques a été menée. Une solution relativement satisfaisante permettant de contourner les difficultés technologiques d'accès à ces nouveaux facteurs a été proposée.

Mots-Cles: Tumeur sein. - Thérapeutique. - Cameroun.

 

Yomi J., Mbakop A., Andze G., Doh A.S., Takongmo S., Sosso M., Bejanga B.J., Pagbe J.J.. Angwafo F.F, Edzoa T.

Treatment of T1 and small T2 node-Negative breast cancer. A review of twenty-one case managed at the Yaoundé General Hospital. (in French).

Sem Hôp Paris, 1996, 72, 23 – 24, 713-717

Summary :

From February 1989 to February 1993, 21 patients with T1 or small T2 N-MO breast cancer were treated at the radiotherapy department of the General Hospital in Yaoundé. Radiation therapy was preceded by tumorectomy (n =3), quadrantectomy (n = 4), or radical mastectomy according to Patey (n = 14). Patients were given hormone therapy. Chemotherapy was not used.

After four years, five patients (23.8 %) had lymph node or distant metastases. This poor result was unexpected since recent data from the literature suggest that the prognosis is favorable in patients with tumors such as those included in this study. Current histologic and biologic criteria used to establish the prognosis may fail to consistently detect all highly aggressive cancers. A limited review of the literature on new criteria based on molecular and genetic findings was conducted. A fairly satisfactory solution for circumventing the technological problems that limit determination of these new criteria is proposed.

Key-Words : Breast neoplasm’s. - Therapeutics. - Cameroon.

 

Doh A.S, Shasha W

Carcinoma of the vulva in Yaounde, Cameroon

Int J Gynecol Obstet, 1993, 45-46 (Letters To the Editor December 2lst, 1993)

Cancer of the vulva is a rare gynecological conditon and contributes to about 4% of gynecological malignancies seen in our unit. The present study is a retrospective review of patients with vulvar carcinoma seen between January 1982 and December 1992. We received a total of 38 patients. Their ages ranged from 37 to 81 years with a mean of 56.7 years; parity was 3-8 deliveries. Most of the patients were of of low socio-economic background.

Thirty-six of the 38 patients were managed surgically, the other two cases were considered inoperable because of the advanced stage of their disease and poor physical condition. Four cases with carcinoma in situ had simple vulvectomy. Thirty-two cases had radical vulvectomy with inguino-femoral lymphadenectomy. Ail patients had a one-stage procedure using a trapezoid incision.

The early complications included 5 cases with inguinal wound disruption, one case of reaction ary hemorrhage giving rise to wound hematomas and two cases with deep vein thrombosis. There were no post-operative deaths. The late complica tions included 5 cases witli chronic leg edema, two cases with pelvic relaxation resulting in rec- tocele/cystocele, and introital stenosis in another two cases The histological types of cancer of the vulva are similar world wide with squamous ceil cancer heading the list [1J, Our patients, however, presented late with massive lesions. What we see may be only the tip of the iceberg since these older women tend to hide their lesions. Luckily for these patients, vulva carcinoma is commonly indolent, extends slowly and metastases late [3J. Nodal in- volvement in our series may flot have been very high (33.3%> despite the massive tumors, partly because most tumors (64%) were well differen- tiated. The treatment of this disease can be higlily suc cessful but it is complicated and requires a fair - degree of surgical and nursing expertise Therefore, there is the need for the creation of specialised centers even in developing countries Referrals should also be early in order to obtain better resuits. Some patients with lesions of 10 cm or more are alive and well more than 7 years after surgery. The effort is, therefore, worthwhile.

A.S. Doh, Department of Obstetrics and Gynecology

W. Shasha, Reference Hospital, Yaoundé, Cameroon

Keywords: Vulvar carcinorna: Late presentation; Surgical managernent Developing country.

 

DOH A.S., SIMO MOYO J. **

Conduite A Tenir Devant Les Complications Chirurgicales Pour Le Carcinome Du Col Utérin (Hystérectomie De Wertheim)

Afr Méd, 1994, 33, 312 :136-139

INTRODUCTION

Dans la plupart des pays en voie de développement, on tend à négliger les cas des maladies malignes. Les autorités Sanitaires concentrent leurs efforts sur la prévention et le traitement des maladies infectieuses.

Cette tendance s'explique naturellement par l'incidence élevée de ces maladies dont le traitement est moins coûteux et facile. Avec l’introduction du programme élargi de la vaccination et la disponibilité des antibiotiques appropriés, ces maladies infectieuses sont en train d’être maîtrisées.

Toutefois, il apparaît que les maladies malignes, surtout celles du col utérin, s'accroissent. Environ 6 millions de nouveaux cas surviennent chaque année, dont plus de la moitié dans les pays en voie de développement. 80 % des cancers chez les femmes touchent soit le tractus génital, soit le sein. Plus de 75 % de nos malades à Yaoundé ayant un cancer du tractus génital ont le cancer du col.

Le cancer constitue donc un problème majeur dans les pays en voie de développement et sa prévention et son traitement ne peuvent plus être négligés. le traitement chirurgical étant capable d’entraîner un nombre de complications qui peuvent aggraver davantage la situation du malade, une ligne de conduite préventive et thérapeutique est hautement conseillée.

Cette analyse rétrospective passe en revue nos expériences des douze dernières années pendant lesquelles nous avons adopté la chirurgie radicale pour le traitement du cancer du col utérin.

* Chef de Service de Gynécologie - CHU YAOUNDE

** Chef de Service d’Anesthésie - CHU YAOUNDE

 

DOH A.S., SHASHA W. (Cameroun)

Epidémiologie des cancers féminins en Afrique

Vie et Santé,

Mieux connaitre les causes des cancers gynécologiques et les profils des groupes à risque.

Les cancers gynécologiques, qui semblent en recrudescence ont existé dans nos communautés villageoises depuis l'époque de nos ancêtres mais l'incidence en était sous estimée faute de moyens diagnostiques, de personnes qualifiées et de matériel. Cette recrudescence pourrait s'expliquer également par les changements de mode de vie, urbanisation, tabagisme, promiscuité.

Dans la plupart des pays africains, l'espérance de vie des femmes qui a augmenté de plusieurs décennies les amènent aussi à l'age du cancer". Les maladies infectieuses sont aujourd'hui controlées dans la plupart de ces pays grace aux programmes de vaccination et l'utilisation appropriée d'antibiotiques. Donc le cancer devient rapidement un problème de santé publique dans bon nombre de pays africains. L'approche épidémiologie contribue à expliquer les causes et à dégager le profil des groupes à haut risque, donnée fondamentale pour le praticien qui procède au dépistage, surtout avec les moyens très limités.

 

Abolo Mbenti*, Amougou J.F.**, Bob Oyono**, Abondo A.**, Masso, Doh A.**, Mbakop A.**, Malonga E.E.*, Essomba R.*

Cystadenome mucipare de l'ovaire, evolution foudroyante. A propos d'une observation

Inter.Fac Afrique n°17 .1991

Les auteurs rapportent une observation d'un cystadénome de l'ovaire, d'évolution rapidement mortelle malgré‚ l’exérèse chirurgicale. Ils soulignent le facteur de gravité que constitue l'ascite qui accompagne cette tumeur histologiquement bénigne

Mots clés : Cystadénome mucineux - Ovaire (tumeurs)